Au moins 50 migrants retrouvés morts en semi

Le personnel d'urgence a inspecté les lieux où 46 immigrants ont été retrouvés morts dans un semi-remorque du côté sud-ouest.

Quarante-six immigrants ont été retrouvés morts lundi soir dans une semi-remorque sur une étendue de garrigue du côté sud-ouest.

Quatre autres personnes découvertes encore vivantes dans la plate-forme sont décédées depuis, portant le nombre de morts à 50, a déclaré mardi matin le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard.

Les morts comprennent 22 immigrants du Mexique, sept du Guatemala et deux du Honduras, a déclaré Ebard dans un Tweet. Les autres sont encore en cours d'identification.

Les nouveaux décès surviennent après que les responsables de l'application des lois ont trouvé près de 100 personnes à l'intérieur d'un semi-remorque sur Quintana Road, près de la base aérienne de Lackland – une zone désolée gâchée par des déchets jetés illégalement et des meubles détruits, avec au moins une cour de récupération à proximité. Quarante-six ont été déclarés morts sur les lieux.

Les passeurs privilégient les zones largement inhabitées comme cette section de Quintana Road pour déposer les immigrants. San Antonio, avec l'Interstate 10 allant d'est en ouest et l'Interstate 35 du sud au nord, est un carrefour majeur pour le trafic d'êtres humains.

Le personnel d'urgence a transporté 16 personnes vers des hôpitaux de la région pour traitement - 12 adultes et quatre patients pédiatriques, qui étaient probablement des adolescents. Hood a déclaré que les patients qu'ils traitaient sur les lieux – hommes et femmes – étaient "chauds au toucher".

Au moins cinq des patients sont restés dans un état critique mardi, ont indiqué des responsables de l'hôpital local.

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Le maire de San Antonio, Ron Nirenberg, parle de la tragédie sur les lieux où 46 personnes sont mortes dans une semi-remorque à Quintana Road et Cassin à San Antonio le lundi 27 juin 2022.

La conseillère municipale Adriana Rocha Garcia se montre préoccupée en expliquant en espagnol la situation où jusqu'à 46 personnes sont mortes dans une semi-remorque à Quintana Road et Cassin à San Antonio le lundi 27 juin 2022.

Les prêtres franciscains, le père Serafil Bdeho, à droite, le père Donald Rank et le père Rajau Jeron prient et offrent leur soutien sur les lieux où 46 personnes ont été retrouvées mortes dans une semi-remorque près de Quintana Road et Cassin Drive.

Le personnel d'urgence a inspecté les lieux où 46 immigrants ont été retrouvés morts dans un semi-remorque du côté sud-ouest.

Les prêtres franciscains, le père Serafil Bdeho, à droite, le père Donald Rank et le père Rajau Jeron prient et offrent leur soutien sur les lieux où 46 personnes ont été retrouvées mortes dans une semi-remorque près de Quintana Road et Cassin Drive.

Les gens se rassemblent près des voies ferrées où 46 immigrants ont été retrouvés morts à l'intérieur d'un semi-remorque du côté sud-ouest de San Antonio.

De nombreux survivants souffraient de coups de chaleur et d'épuisement par la chaleur, a déclaré le chef des pompiers de San Antonio, Charles Hood. Il n'y avait aucune trace d'eau dans le camion.

Les températures à San Antonio ont oscillé autour de 100 degrés lundi. Hood a déclaré que l'arrière de la plate-forme était réfrigéré, mais qu'aucune unité de climatisation n'était visible lorsque le personnel d'urgence est entré.

De nombreuses personnes trouvées à l'intérieur du camion étaient recouvertes d'assaisonnement à steak, a déclaré mardi un responsable de l'application des lois, probablement dans le but de dissimuler leur odeur alors que les passeurs les transportaient.

Timothy Tubbs, qui a pris sa retraite en tant qu'agent spécial adjoint chargé des enquêtes sur la sécurité intérieure à Laredo, a déclaré que les passeurs utilisent couramment des assaisonnements et d'autres substances pour faciliter leurs opérations de contrebande.

Il y a environ 46 migrants morts à San Antonio. Nos prières se sont élevées vers toi, Seigneur, pour leurs âmes. Seigneur aie pitié d'eux. Ils espéraient une vie meilleure. Seigneur après Uvalde et maintenant ceci, aidez-nous ! Nous avons besoin de toi! Tant de gens qui souffrent. Dieu, Dieu, Dieu.

"Les chiens sont entraînés à plusieurs choses. Certains sont entraînés à sentir l'argent. Certains sont entraînés à sentir les stupéfiants, les armes et certains chiens sont entraînés à sentir les êtres humains", a déclaré Tubbs. "Ils mettront un assaisonnement dessus pour couvrir leur odeur afin qu'ils puissent passer le point de contrôle de la patrouille frontalière."

Le chef de la police, William McManus, a déclaré que trois personnes étaient en garde à vue, mais il a refusé de donner plus de détails. Les agents des enquêtes de la sécurité intérieure dirigent désormais l'enquête.

"HSI San Antonio a ouvert une enquête avec le soutien du SAPD", a indiqué l'agence fédérale dans un communiqué. « L'enquête pénale est toujours en cours.

C'est dévastateur. Nos pensées vont aux familles de ceux qui ont perdu la vie à San Antonio aujourd'hui. Nous avons besoin d'une action urgente - démanteler les réseaux de passage de clandestins et les remplacer par des voies élargies de migration légale qui reflètent nos valeurs et répondent aux besoins de notre pays. https://t.co/FVDBGFm9Oh

Pendant ce temps, le département de police de San Antonio, en coordination avec HSI, a redéployé des chiens K-9 mardi matin près de Quintana Road dans le but de trouver des victimes potentielles qui auraient pu fuir le semi-remorque avant l'arrivée des premiers intervenants.

Les responsables de l'application des lois craignaient que certains migrants aient pu fuir les lieux et mourir dans les environs.

Alex Selgado de Fuerza Catracha, une organisation d'immigrants honduriens aux États-Unis, a déclaré sur les lieux que "les responsables nous ont informés que certains des défunts pourraient être honduriens parce qu'ils portaient des emblèmes ou des insignes de notre pays" sur leurs vêtements.

Marcelo Ebrard, ministre mexicain des Affaires étrangères, a déclaré lundi soir sur Twitter que deux des 16 survivants transportés vers les hôpitaux de San Antonio étaient des Guatémaltèques.

La nouvelle de la mort a suscité un tollé chez les défenseurs de l'immigration.

"Nous sommes dévastés par la nouvelle", a déclaré Cesar Espinosa, un défenseur des immigrés avec FIEL Houston, une organisation de défense des droits des immigrés. "Malheureusement, ce n'est pas la première fois et malheureusement ce ne sera pas la dernière fois que cela se produit tant que nous n'avons pas de voie permettant aux gens de migrer en toute sécurité vers les États-Unis"

Les autorités frontalières ont signalé un nombre record d'arrestations de migrants à la frontière américano-mexicaine en 2022, alors que des Centraméricains et des personnes du monde entier y arrivent, fuyant souvent la violence et la pauvreté, en partie à cause de l'aggravation des conditions après la pandémie de COVID-19.

McManus a déclaré que la police avait été appelée pour la première fois sur les lieux vers 17 h 50 après que des travailleurs à proximité aient entendu des appels à l'aide et se soient dirigés vers le semi-remorque pour enquêter.

Une personne se trouvait à l'extérieur de la remorque allongée sur le sol, a déclaré Hood. Les ouvriers ont ouvert les portes et découvert des dizaines de morts, a déclaré McManus.

Hood a déclaré qu'ils étaient "trop ​​​​faibles pour sortir et s'aider eux-mêmes", ajoutant qu'il n'était pas clair depuis combien de temps ils étaient à l'intérieur de la semi-remorque.

"Nous ne sommes pas censés ouvrir un camion et y voir des piles de corps", a déclaré Hood. "Aucun d'entre nous ne vient travailler en imaginant cela."

Hood a déclaré que les ambulanciers utilisaient un ECG à 12 dérivations, un outil standard utilisé par les EMTS pour dépister l'activité cardiaque des patients, mais qu'aucune activité de ce type n'a été trouvée parmi les 46 morts.

Hood a déclaré que tous les patients qu'ils transportaient étaient "conscients et alertes".

Patti Tanner, directrice des relations publiques au Baptist Health System, a déclaré que le Baptist Medical Center du centre-ville avait reçu cinq patients. Mardi matin, deux étaient décédés; trois sont restés dans un état critique.

Le personnel d'urgence a inspecté les lieux où 46 immigrants ont été retrouvés morts dans un semi-remorque du côté sud-ouest.

Elizabeth Allen, porte-parole de l'hôpital universitaire, a déclaré que l'hôpital avait reçu deux patients de la scène. Tôt mardi, une femme de 23 ans était toujours dans un état grave et un adolescent était dans un état critique.

Cheri Love-Moceri, porte-parole du Methodist Healthcare System, a déclaré que le Methodist Hospital Metropolitan avait reçu trois patients adultes, tous dans un état stable.

Deux patients – une femme de 26 ans et un homme de 32 ans – ont été transportés à Texas Vista, anciennement connu sous le nom de Southwest General Hospital, a déclaré une porte-parole. Tous deux étaient dans un état critique mais stable tôt mardi matin.

Le maire Ron Nirenberg a qualifié l'événement de "tragique".

"Il y a, à notre connaissance, 46 personnes qui ne sont plus avec nous, qui avaient des familles, qui essayaient probablement de trouver une vie meilleure", a déclaré Nirenberg. "Et nous avons 16 personnes qui se battent pour leur vie à l'hôpital. Notre objectif en ce moment est d'essayer de leur apporter de l'aide du mieux que nous pouvons. Ce n'est rien de moins qu'une horrible tragédie humaine."

McManus a déclaré qu'il s'agissait du plus grand nombre de morts d'un incident de trafic d'êtres humains à San Antonio qu'il connaissait.

Mgr Gustavo Garcia-Siller a déploré la nouvelle dans un Tweet lundi soir.

"Nos prières se sont élevées vers toi, Seigneur, pour leurs âmes", a écrit Garcia Siller. "Seigneur, aie pitié d'eux. Ils espéraient une vie meilleure. Seigneur après Uvalde et maintenant cela, aide-nous ! Nous avons besoin de toi ! Tant de gens souffrent."

Le trafic d'êtres humains a déjà eu des conséquences tragiques à San Antonio.

En juillet 2017, les autorités ont trouvé 39 immigrants sans papiers dans une semi-remorque étouffante sur le parking d'un Walmart du côté sud. Huit étaient déjà morts et deux autres sont décédés plus tard dans les hôpitaux de la région.

Un camionneur du Kentucky qui a transporté les immigrants de Laredo à San Antonio a ensuite été condamné à deux peines à perpétuité simultanées sans libération conditionnelle. Il avait plaidé coupable à deux chefs d'accusation de complot en vue de transporter des immigrants sans papiers à des fins lucratives, entraînant la mort.

Lors du procès du camionneur, des témoins ont déclaré qu'on avait dit aux immigrants que, dès que le semi-remorque quittait Laredo, le système de refroidissement se mettrait en marche. Mais ça n'a jamais été le cas.

Alors que les températures montaient dans la caravane, les migrants désespérés ont essayé de faire des trous dans le côté avec des clés, un couteau et leurs mains nues. "Quelqu'un a essayé de se frayer un chemin. Il y avait du sang partout", a témoigné un agent fédéral. "On pourrait dire qu'ils se sont simplement déchiquetés les mains."

En juin 2018, plus de 50 immigrants ont été découverts dans un semi-remorque climatisé garé dans une ruelle de la subdivision calme de Leland Terrace sur le côté nord. Les migrants se sont enfuis du camion pour tenter d'échapper aux policiers, sautant par-dessus les clôtures et grimpant sur les toits des maisons. Plus de 50 ont été appréhendés.

Alors que la portée de la dernière tragédie humaine de San Antonio devenait plus claire lundi soir, les politiciens des deux côtés de la division partisane du pays n'ont pas tardé à la citer à l'appui de leurs politiques préférées en matière d'immigration.

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Le gouverneur Greg Abbott a tweeté: "Ces décès sont sur Biden. Ils sont le résultat de ses politiques meurtrières d'ouverture des frontières."

Le candidat au poste de gouverneur Beto O'Rourke, l'adversaire démocrate d'Abbott aux élections générales de novembre, a déclaré que l'incident illustre la nécessité d'une réforme de l'immigration.

"Nous avons besoin d'une action urgente - démanteler les réseaux de trafic d'êtres humains et les remplacer par des voies élargies de migration légale qui reflètent nos valeurs et répondent aux besoins de notre pays", a-t-il déclaré dans un Tweet.

Le représentant américain Joaquin Castro (D-San Antonio) a déclaré sur Twitter que la calamité montrait "nous devons mettre fin au titre 42, qui a mis des personnes désespérées et opprimées en grave danger de mort".

Il faisait référence à une disposition de la loi américaine sur la santé publique que l'administration Trump et maintenant l'administration Biden ont utilisée pour refouler les demandeurs d'asile à la frontière, apparemment pour arrêter la propagation du COVID-19. Biden veut mettre fin à la politique, mais les tribunaux l'ont empêché.

Comme Abbott, Matt Mackowiak, un consultant politique républicain à Austin, a retracé la catastrophe à la prétendue faible application des frontières par Biden. "L'ouverture des frontières entraîne des souffrances et des morts humaines incommensurables", a-t-il tweeté.

Les écrivains du personnel Eli Trovall et Madalyn Mendoza ont contribué à cette histoire.